Comment Eva tombe amoureuse de Pinpin ?

y a pus a donner des indices, ta donner la réponse.

ouais bon je sais et sa menerve

pense : putain que je suis con j'ai donner la reponse

bon, alors tu nous met la partie ?

et tu l'a met sur le forum d'origine ?

j'ai pas fini de l'ecrire je penser pas que sa vous prendrer aussi peux de temps pour trouver de quoi sa parle et oui je la metrait sur le forum d'originnes

of, je l'attend !!!

sinon, cette histoire là, je l'est faite avec LesSeS :

1er partie :

Toujours en route pour l’île d’Oma, nos compagnons, comme a leurs habitudes trompent l’ennui du chemin en : se disputant…

Amalia : ça fait trois fois en une semaine qu’on passe sur cette route ! Vous n’êtes pas fichus de lire une carte !
Ruel : si mademoiselle la princesse est si pressée, elle peut toujours nous guider, elle, avec cette carte qui n’en fait qu’à sa tête !
Carte : non ! c’est elle qui a raison ! vous êtes pas fichus de me lire correctement !
Eva : vous pouvez arrêter de vous battre 30 sec !
Amalia : c’est de leur faute ! j’en ai marre de marcher !
Ruel : mademoiselle veut connaître l’aventure, mais a peur de salir ses jolis petits pieds !
Amalia : et vous, messire le chasseur de prime ! vous pourriez lire cette carte correctement !
Pinpin : c’est vrai que moi aussi j’ai mal aux pieds !
Yugo : regardez ! y'a un cavalier là-bas ! on peut lui demander notre chemin !
Eva : bonne idée, moi aussi je me demande si ce chasseur de prime est aussi compétent qu’il le dit.
Ruel : vous prenez son parti en plus !
Amalia : et toc !
Pinpin : c’est bizarre, ce cavalier m’est un peu familier ?

Le cavalier venait vers eux, c’était un sacrieur, il devait avoir l’âge de Yugo, il montait un dragodinde brun et avait une sacoche en bandoulière.

Cavalier : excusez-moi braves gens, pourriez-vous m’indiquer…
Amalia : ah non ! c’est nous qui avons besoin qu’on nous indique la route !
Cavalier : heu… en fait, je recherche des membres de l’ordre des gardiens de shushus.
Pinpin : messire Tristepin Percedal ! chevalier de l’ordre des gardiens de shushus !
Eva : vous êtes ?
Cavalier (en faisant la révérence) : Filendin, page de l’ordre des gardiens des shushus, pour vous servir !
Pinpin : je me disais bien que tu me disais quelque chose !
Ruel : et pourquoi cherchez-vous les membres de votre ordre ?

Filendin, apparemment déçu d’être interrompu dans son quart d’heure de gloire, sortit un rouleau de parchemin de sa sacoche, le déroula et lut a voix haute :

Filendin : par ordre du Hochemeister Wilhelm Lanslon, et de la grande prêtesse de Iop Neila. Tous les membres de l’ordre des gardiens de shushus, pages, écuyers ou chevaliers, ont ordre de se rendre dans les plus brefs délais au bourg des pierres noires pour y être mis sous le commandement direct du Hochemeister. L’eventuelle mission de l’éventuel receveur de ce message doit être reportée et aucune absence n’est permise !

Seigneur Wilhelm Lanslon, maître de l’ordre des gardiens de shushus.

Eva : une mobilisation générale de tout l’ordre !
Ruel : ça sent pas bon !
Yugo : qu’est-ce qu’y s’est passé ?
Filendin : d’après ce que j’ai compri, il y à une shushette qui a réussis à incorporer un nouveau corps et a tuer son gardien, Sarhi je crois qu’elle s’appelle, puis, elle a fait pareil pour 2 autres shushus, dont l’un était celui du comte Carius, seigneur des pierres noires.
Pinpin : mais si tout l’ordre est mobilisé, je suis obligé d’y aller aussi !
Amalia : c’est où le bourg des pierres noires ?
Ruel : au sud des landes de Kelba, j’y suis déjà allé une fois.
Amalia : mais ça nous fait rebrousser chemin !
Pinpin : mais je suis obligé d’y aller ! Et j’ai toujours une dette envers Yugo !
Yugo : j’irais bien faire un coucou chez Kabroc !
Eva (en regardant la carte) : si on y va, c’est a 3 jours de marche, et on ne pourra pas passer chez Kabroc.
Yugo : hooo…
Amalia : hors de question de rebrousser chemin ! marre de marcher !
Pinpin : s'il vous plait…
Eva : c’est a Yugo de décider, c’est pour lui qu’on fait ce voyage.
Yugo : alors, direction : le bourg des pierres noires !
Amalia (en tapant du pied et en croisant les bras) : et moi je dis qu’on continue ! si cette cervelle de iop veut aller se battre contre les shushus, libre à lui ! mais moi, je continue !
Ruel : et bien madame coui-couine pourra continuer toute seule, moi, j’ai promis à Alibert de garder un œil sur son gamin !
Amalia : COMMENT TU M’AS APPELEE !!!
Eva : bon, stop ! arrêtez la dispute ! Yugo a dit qu’on va au point de rendez-vous, alors on y va !
Filendin : et le Hochemeister veux tous les chevaliers, si il en manque, ils vont passer un sale quart d’heure.
Amalia : mais… ? Eva… ?
Eva : je croyais que tu suivais Yugo pour sa noblesse d’âme ?
Amalia : ouais ben… accompagner une cervelle de iop vers je-ne-sais quelle guerre, c’est pas ce que j’appelle de la noblesse !
Eva : « soupire »
Yugo : bon ? alors on y va ?
Pinpin : merci Yugo, au fait ? de qui es-tu page Filendin ?
Filendin (avec un large sourire) : je suis destiné à devenir le 5éme écuyer du chevalier Eovrique, champion de l’ordre !
Pinpin : et bien tu vas pas être déçu ! j’étais le 4éme !
Filendin : non ?
Pinpin : si !
Amalia : bon ! on y va ! plus vite on sera arrivé, plus vite on sera reparti !

Puis elle partit devant bientôt suivie par ses compagnons, Filendin partit dans la direction opposée à la recherche d’autres membres de l’ordre.


Après 3 jours de marche (sans se perdre), nos compagnons arrivent enfin au point de rendez-vous des membres de l’ordre. Il s’agissait d’un petit village rustique, au milieu d’une foret dense qui semblait avoir dépéri. En face du village, un imposant château était solidement bâti sur un piton rocheux, il était entouré de catapultes, trébuchets, balistes et autres armes de siège qu’avaient installé les gardiens.

Pinpin : ça fait du bien de revoir des visages familiers !
Ruel : ben si y sont tous aussi fauchés que Pinpin, c’est pas encore ici qu’on va faire fortune !
Pinpin : devenir chevalier de l’ordre demande de faire preuve de pauvreté, c’est…

Vu qu’il parlait à Ruel, Tristepin avait arrété de regarder devant lui et s’était cogné contre un autre chevalier.

Pinpin : oups, heu… excusez-moi.
Chevalier : ce n’est rien, ce n’est rien.

Quand il avait parleé, le chevalier avait un accent qu’il avait déjà entendu quelque part, et quand il se retourna pour leur faire face, c’était Vagnard (Vampyro sous sa forme normal)

Eva : Vagnard ?
Vagnard : vous ici ? quelle surprise ! comment allez-vous ?
Eva : plutôt bien.
Amalia : si on retire le fait qu’on a du rebrousser chemin sur une distance qu’on a mis une semaine à parcourir alors qu’en théorie, ça fait 3 jours de marche.
Pinpin : alors, comment ça s’engage ?
Vagnard : Loreck et Alathar sont toujours dans le château et le tiennent fermement, on attend l’arrivée des derniers chevaliers pour donner l’assaut. Mais on a quand même réussi à capturer Sarhi, la grande prêtresse est en train de la réenfermer dans son diadème.
Yugo : Loreck et Alathar ?
Vagnard : les 2 autres shushus qu’a liberé Sarhi.
Ruel : bon, je vais voir si y'a pas un ou deux kamas à se faire.
Yugo : moi, je vais faire un tour en ville.
Pinpin : je viens avec toi Yugo.
Amalia : moi, je vais voir les boutiques !
Eva : « soupire » allons-y
Vagnard : je peux vous accompagner ? j’ai moi aussi une dette envers vous.
Eva : une dette ?
Amalia : et un Pinpin numéro 2 !
Vagnard : vous avez sauvé mon âme de Ombrage, je dois payer ma dette, et je compte également me faire pardonner pour votre séjour dans ma cité.
Eva : mais…
Amalia : une paire de bras en plus ne sera pas de trop ! on est parti !

Fin de la 1ère partie

Partie 2

Yugo : et celle-là, tu la trouves comment ?

Tristepin décrocha l’épée du mur pour faire quelques moulinées dans le vide.

Pinpin : elle est trop légère, on peut pas donner de coups assez forts avec si on se bat avec un ennemi bien protégé.
Yugo : bon, alors on va voir les autres boutiques, on n’est pas encore allé au centre du village.
Pinpin : je te suis !

Les deux amis sortirent alors de l’armurerie pour se diriger vers le centre ville, mais ils furent arrêtés par deux gardes (un pandawa et un crâ).

Le crâ : il est interdit d’aller en centre ville, ordre de la grande prêtresse.
Pinpin : pourquoi ?
Le pandawa : elle est en train de réincorporer Sarhi dans son diadème et ne doit pas être dérangée
Yugo : pas grave, vient Pinpin.

Les deux compagnons s’éloignèrent, mais quand les gardes les quittèrent des yeux, Yugo entraîna Pinpin dans une petite ruelle, et y créa un portail.

Pinpin : qu’est-ce que tu fais ?
Yugo : on va voir quesqu’y se passe en centre ville.
Pinpin : mais ils ont dit de ne pas les déranger ?
Yugo : on les dérange pas, on va regarder depuis les toits des maisons et les observer sans les gêner.

Tristepin hésita encore un peu, puis se laissa prendre au jeu et suivit Yugo dans le portail pour atterrir sur le toit d’une maison en face de la grande place.

Au centre de la place se trouvait la fameuse shushette, elle avait les yeux violets, les cheveux longs, violets aussi, lui tombant en bataille jusqu’au bas du dos. Elle avait la peau très pâle, et des vêtements très « prêts du corps ».
Elle semblait enfermée dans une sorte de boule qui sortait de runes écrites autour d’elle. En face, Neila, grande prêtresse du temple de Iop et haute matriarche de son culte.

(en théorie, il y a un portrait de Neila dessiner par LesSsS, si tu veux le voir, vas sur le topic : Eva et Pinpin en mieux page 30)

Tout autour d’elles, d’autres prêtresses, à genoux et serrant la poignée d’épées, pointes contre terre. Et tout autour de la cérémonie, une cinquantaine de gardiennes de shushus qui l’observaient ; une partie d’entre elles avaient des dragodindes.

Yugo : je croyais qu’on pouvait pas voir, pourtant, il y a plein de filles… Pinpin ? Pinpin !

Tristepin était complètement amorphe devant la scène, les yeux rivés sur la shushette, et il était rouge comme une tomate ; Yugo remarqua que Sarhi aussi les avait vus, et qu’elle lançait un regard charmeur au chevalier.

Pendant ce temps, le rituel suivait son court, Neila récitait des enchantements en levant bien haut le diadème dans lequel elle devait enfermer Sarhi, puis, quand elle rouvrit les yeux, ils avaient perdu leurs pupille : le rituel touchait à sa fin.

Tristepin sauta alors du toit où il était perché, envoûté par une étrange force qu’il ne s’expliquait pas. Il atterrit au milieu du cercle des prêtresses qui se levèrent en brandissant leurs épées. Neila retrouva alors ses yeux normaux et on y lisait de la peur.

Pinpin frappa le cercle de runes autour de Sarhi, ce qui les déforma et fit cesser l’enchantement qui enfermait la shushette. Cette dernière sauta en avant pour se jeter sur les prêtresses qui s’approchaient, la shushette était armée d’une paire de bracelets sous lesquels étaient forgés 3 griffes en forme d’ailes de chauve-souris et dont elle se servait comme arme. Avec une vitesse inhumaine, elle se mit a mouliner dans les rangs des prêtresses et des gardiennes qui se joignaient à l’action. Neila reprit sur elle et brandit son sceptre pour tenter quelques incantations. Mais Tristepin la jeta à terre avec le plat de Rubilax : Yugo n’en croyait pas ses yeux : Tristepin se battait contre les membres de son ordre et venait de frapper la plus haute représentante de sa religion. Il n’était pas lui-même !

Dans une attaque rapide, il jeta une gardienne a bat de sa monture et partit au galop vers le château assiégé, suivit par Sarhi, qui, contre toute attente, se déplaçait assez vite pour tenir la cadence imposée par le dragodinde.

Neila : il y avait un homme qui observait la scène, j’avais ordonné qu’aucune personne ne voit la cérémonie autre que celles que j’avais désignées !
Garde : mais nous n’avons laissé passer personne !
Yugo : qu’est-ce qui est arrivé à Tristepin ?
Neila : ce chevalier s’appelle Tristepin ?
Yugo : oui, Tristepin Percedal, mais que lui est-t-il arrivé ?
Neila : consultez les registres de l’ordre pour savoir qui était ce chevalier. (elle se tourna vers Yugo) Sarhi est une shushette qui manipule les âmes et se sert de leurs sentiments pour les plier à sa volonté, elle possède le dont de charmer n’importe quelle homme d’un simple regard.
Yugo : et que va-t-il lui arriver ?
Neila : les dieux seuls le savent, de toute façon, il n’a que ce qu’il mérite.
Yugo : comment ça ?
Neila : il a enfreint les ordres que j’ai donnés et par sa faute, Sarhi est de nouveau en liberté !

Puis la matriarche partit a ses affaires. Yugo, par contre, se sentait honteux, par la faute de sa curiosité, Tristepin allait peut-être mourir !

voila l'image qui devait aller dans l'histoire

ouais pas mal ! c'est toi qui la dessiner ?

sinon pour mon textes j'avance

ok, je l'attend, pour le dessin, c'est LesSsS qui l'a dessiner.

ok mais pour le texte(le mien)sa va me prendre du temps je l'ecrit dabord a la main (je preferes)et je le mets sur ce forum puis sur l'autres mais j'ai un probleme j'ai passer le texte a un ami pour qu'il me donne son avis et comme un con je l'ai oublier chez lui alors.......................patience les amis !






la patience est la clef/autatag

3éme partie (désoler si ça été long)

Tristepin se réveilla enfin, il ouvrit péniblement les yeux et fit un petit cri effrayé quand il se rendit compte qu’il flottait dans l’air. Après avoir poussé ce cri, les étranges petits nuages de fumée noire qui semblaient le tenir en l’air disparurent et le iop retomba sur les fesses.

Il se releva péniblement et regarda où il se trouvait : il s’agissait d’une grande salle ronde, avec 4 piliers chacun a l’opposés de l’autre. Au sol étaient inscrits plusieurs anneaux de runes fluorescentes violettes, les un dans les autres du mur jusqu’au centre de la salle. Les murs étaient noirs comme la nuit sans lune et semblaient refléter les lumières des runes ; il n’y avait pas de porte ni de fenêtre.

Une voix de femme : bonjour Tristepin
Pinpin : qui êtes-vous ?! où suis-je ?!
Voix : au château des pierres noires, demeure du seigneur Alathar
Pinpin : Alathar ? mais, c’est pas l’un des shushus qui se sont liberés ?
Voix : oui, c’est lui.
Pinpin : c’est son gardien qui est seigneur !
Voix : étant donné que lui et ses héritiers ont été victimes des maléfices des shushus, Alathar est devenu le nouveau maître de ce domaine.
Pinpin : et bien il va pas le rester longtemps ! attendez que mes amis viennent me chercher !
Voix : qui te dit qu’ils viendront ?
Pinpin : je vous dis qu’ils vont venir ! on est comme les…heu…4 doigts de la main !
Voix : « soupire » tu penses vraiment qu’ils vont se risquer à pénétrer ce château pour sauver un traître ?
Pinpin : COMMENT CA UN TRAITRE ?!!!
Voix : tu as trahi ton ordre en libérant Sarhi.
Pinpin : je n’ai jamais trahi personne ! elle m’a ensorcelé et Neila le sait ! et je reviendrai en héros quand le l’aurai capturée !
Voix : tu es seul contre 3 shushus, tu penses vraiment avoir une chance ?
Pinpin : qui a dit que j’étais seul ! mes amis viendront me délivrer et je suis impatient de voir Eva te changer en prespic !Voix : est-ce moi ? ou ton cœur accélère quand tu prononces ce nom ?
Pinpin : tais-toi et montre-toi si tu l’oses !
Voix : très bien, regarde derrière toi.

Le iop se retourna alors pour tomber sur : EVANGELYNE !!!

Pinpin : Eva ?! c’est pas toi !
??? : non, en effet (elle ouvrit les yeux pour montrer qu’ils étaient violets, comme ceux de Sarhi), et je sens encore une fois que ton cœur s’accélère a sa vue.
Pinpin : toi ! MEURT DEMON !

Tristepin brandit Rubilax pour la frapper, elle ne bougea pas d’un cil. Mais quand son arme était prête à partir, un sentiment en lui l’empêcha de frapper. Pourtant, c’était une démone, il le savait… Elle n’était pas armée, et il aurait été facile de la décapiter d’un revers de sa lame, mais…

Sarhi : alors ? vas-y. c’est ton devoir de gardien de combattre l’œuvre de Rushu.
Pinpin : je… je ne peux… pas…
Sarhi : tu l’aimes n’est-ce pas ?
Pinpin : NON !!!
Sarhi : ton cœur s’embrase à sa vue ou à la prononciation de son nom.
Pinpin : C’EST FAUX !!!
Sarhi : malheureusement, on ne choisit pas les caprices de l’amour, tu ne peux rien y faire.
Pinpin : mais…
Sarhi : on ne peut pas non-plus choisir qui nous aime, l’amour est vraiment le plus fort des sentiments, mais aussi le plus pervers.
Pinpin : qu’est-ce que ça veux dire ?
Sarhi : ça veux dire qu’elle ne t’aime pas, tu n’es qu’un enfant chamailleur et ignorant pour elle.
Pinpin : c’est… c’est faux ! nous sommes de bons amis !
Sarhi : oui, tu es son ami, mais elle est beaucoup plus pour toi. Et tu aimerais l’être autant pour elle, helas, on ne peut forcer personne à vous aimer.
Pinpin : CA SUFFIT !!! laissez-moi partir ! libérez-moi et je vous montrerai le contraire !!!
Sarhi : mais tu n’es pas notre prisonnier… plutôt notre invité. Tu peux partir quand tu le désires.
Pinpin : alors laissez-moi m’en aller !
Sarhi : très bien, mais avant, laisse-moi te donner un petit cadeau que malheureusement, ta mie te refusera.

Sur ce, avant que Tristepin n’ait le temps de réagir, elle mit sa main derrière la tête du iop et l’embrassa, le iop la repoussa alors.

Sarhi : Alathar ! Peux-tu raccompagner notre invité ?

L’instant d’après, un nuage de fumée noire apparut pour embrumer Tristepin. Quand il se dissipa, le iop était devant la porte du château (fermée), c’était le soir et le ciel était orangé par le soleil couchant.

Tristepin repensa à sa discussion avec Sarhi, et surtout, au baiser qu’elle lui avait donné. Quelque chose avais vibré en lui : après tout, c’était peut-être une démone, mais elle avait pris l’apparence d’Eva, et elle n’en avait pas que l’apparence… Si elle lui avait fait cet effet et que sa conscience l’avait retenu de la frapper, c’est qu’elle n’en avait pas que l’apparence !

Puis il bannit tout cela de son esprit pour reprendre sa bonne humeur : il était en vie et il allait retrouver ses amis et ses collègues. Aussi, il se dirigea vers le village.

En chemin, il fut arrêté par 3 miliciens du village.

Garde 1: qui êtes-vous ? et que faisiez-vous au château ?
Pinpin : je suis le chevalier Tristepin Percedal, j’étais prisonnier, mais je me suis enfui.
Garde 2 : Tristepin Percedal ?
Garde 1: c’est lui !
Garde 2: je vais les prévenir !
Pinpin : vous pouvez vous rassurer mes braves gueux, je suis de retour sain et sauf !
Garde 1: suivez-nous, on va vous présenter à la prêtresse pour qu’elle examine votre cas.
Pinpin : merci mon brave.
Garde 3 (tout bas) : comment y se la joue ! il va avoir une surprise !

Quand ils arrivèrent au village, le garde avait déjà prévenu tout le monde et les gardiens s’étaient rassemblés pour l’arrivée de Tristepin. Ils formaient une haie d’honneur mais jetaient des regards méprisants et accusateurs au chevalier. La haie le mena jusqu’au centre ville où la grande prêtresse Neila, ses prêtresses et surtout Eovrique, champion de l’ordre des gardiens de shushus, bras droit de Hochmeister Wilhelm Lanslon et capitaine du 1er chapitre de l’ordre.

Pinpin : maître Eovrique ! grande prêtresse Neila ! je suis heureux de vous revoir !

Quand Tristepin s’approcha pour les saluer, Eovrique marcha d’un pas coléreux vers son ancien écuyer et l’envoya à terre d’un coup de poing. Pinpin s’écroula au sol, un petit filet de sang sur le bord des lèvres.




Eovrique sortit alors et leva son épée d’un air menaçant.

Eovrique : tu n’imagines pas à quel point tu me fais honte Tristepin ! j’ai honte d’être ton prédécesseur !

fin de la 3éme partie

4éme partie :

Eovrique : tu n’imagines pas à quel point tu me fais honte Tristepin ! j’ai honte d’être ton prédécesseur !

Puis il leva son épée, Tristepin mit son bras devant son visage pour se protéger, mais quelqu’un vint se mettre sur la trajectoire d’Eovrique : c’étaient Yugo et Vagnard.

Eovrique : qui ose ?! hors de mon chemin !
Vagnard : je suis Vagnard, seigneur des Katrepat et gardien du shushu Ombrage ! j’ai une dette envers ce chevalier ! si vous voulez sa mort, il faudra me tuer d’abord !
Eovrique : j’ai dis hors de mon chemin !!!
Yugo : vous avez pas le droit de le tuer ! c’est pas sa faute ! la shushette l’a ensorcelé !
Eovrique : peut être mais elle ne l’aurait pas fait s’il avait respecté les ordres !
Neila : il suffit ! Range ton épée Eovrique !

Le chevalier rengaina son épée d’un air colérique, puis Neila s’avança vers Tristepin.

Neila : sais-tu ce que tu viens de faire ?
Pinpin : j’ai… été ensorcelé par cette démone et… l’ai…l’ai libérée.
Neila : tu as fait bien plus que ça ! tu as libéré Sarhi au mépris de la vingtaine de gardiennes qui sont mortes pour la capturer, et qui par ta faute, ont péri pour rien ! ensuite, tu as déshonoré ton prédécesseur, ton ordre et ton dieu ! et tu retrouves l’audace de revenir ici après tout cela ?!
Pinpin : mais…
Yugo : c’est ma…
Neila : pour ces actes, tu es banni de l’ordre des gardiens de shushus, déchu de ton titre de chevalier et excommunié du culte de Iop ! désormais, tu ne pourras plus te prétendre ni chevalier ni membre de l’ordre ni disciple de Iop ! rends Rubilax à ton prédécesseur !

Tristepin jeta un regard apeuré au chevalier : ce dernier resta froid et tendit la main dans l’attente de Rubilax. Pinpin, malheureusement, dut s’y contraindre.

Eovrique : tu étais ma fierté, Percedal ! tu étais le 1er de mes 4 écuyers à avoir atteint le stade de l’adoubement et ce fut un honneur pour moi de te remettre mon shushu ! honneur qui aujourd’hui devient déshonneur, aussi bien pour moi que pour toi ! si il parvient à l’adoubement, c’est Filendin qui recevra Rubilax !

Tristepin put voir le jeune Sacrieur en retrait dans la foule, il portait le par-dessus des écuyers, et comme les autres, jetait un regard méprisant au Iop.

Tristepin : messire Eovrique !
Eovrique : tais-toi !

Puis il partit d’un pas furibond, Rubilax dans la main. Ses amis vinrent alors aider Tristepin à se relever.

Yugo : désolé Pinpin… c’est ma faute si ils t’ont banni.
Vagnard : je suis vraiment désolé pour toi Tristepin.
Ruel : après, faut voir les avantages ! t’as plus besoin de faire vœux de pauvreté !

Le vieil Enutrof voulut ravaler ces mots quand les regards méprisants de ses amis et celui du malheureux Iop déshonnoré se posèrent sur lui.

Eva : mais c’est vrai que ça ne serait jamais arrivé si tu avais suivi les ordres.

Tristepin regarda alors Eva comme pour dire : « alors toi aussi ! » puis son regard se posa sur Amalia qui était juste derrière elle. La Sadida avait un petit sourire au coin des lèvres, et elle dit d’une voix qui n’était pas la sienne et que seul Pinpin semblait entendre :

Sarhi : qu’est-ce que je t’avais dit ? elle n’éprouve rien pour toi, pas même de la compassion… (puis, durant un court instant, ses yeux devinrent violets)
Tristepin : TOI !!!

Pinpin se jeta sur elle comme un bête enragée, Eva fut la 1ère à réagir et se mit sur la trajectoire de l’ex-chevalier, le saisit par un bras et tourna sur elle-même pour l’envoyer valser plus loin. Tristepin reprit vite ses esprits et jeta un regard noir vers Amalia.

Sarhi : qu’est-ce que je disais ?
Eovrique : décidément, tu es plus méprisable que je ne le pensais !

Pinpin vit alors que son prédécesseur avait tout vu, et il lui jetait le regard sévère qui avait fait sa réputation.

Pinpin : Maître ! la démo…
Eovrique : tu viens d’agresser une demoiselle !!! le geste le plus lâche et déshonorant qui soit !
Pinpin : mais… maître…
Eovrique : je ne suis plus ton maître ! tu n’es plus chevalier, tu es désormais plus bas que la poussière à mes yeux !

Le chevalier partit alors pour de bon. Tristepin avait les larmes aux yeux, tous le rejetaient, tous le méprisaient. Il n’était plus rien, tout se qu’il avait été et ce dont il avait rêvé d’être venait d’être perdu… Il n’était plus chevalier, ni même écuyer ou page d’ailleurs, il n’appartenait plus à la chevalerie, il n’avait plus le droit de porter la tunique blanche à l’épée rouge, car seuls les disciples de Iop le pouvaient. Au fond de lui il savait que son dieu lui-même devait le regarder avec mépris.

Tristepin courut s’isoler pour pleurer loin des regards des chevaliers, de ses amis et il espérait, de son dieu. Yugo voulut le rejoidre, mais Vagnard le pris par l’épaule et lui fit non de la tête.

………………………


Tristepin se retrouva seul au pied d’un des trébuchets, à l’extérieur du village. Il pleurait toutes les larmes de son corps, il avait grandit pour devenir ce qu’il était, et aujourd’hui, tous jusqu’à son dieu le rejetaient et lui coupaient ses rêves.

Eva : salut Pinpin

Pinpin leva alors des yeux pleins de larmes pour voir Evangelyne, adossée à une catapulte.

Pinpin : Eva ?
Eva : non, pas vraiment.

Puis elle se retransforma en son apparence normale : les cheveux blonds devinrent violets et lui retombèrent dans le dos, les yeux vert émeraude devinrent également violets et brillants de malice, le teint de lait d’Eva devint encore plus pâle.

Pinpin : HORS DE MA VUE DEMONE !!!
Sarhi : et bien, quel accueil… et dire que j’étais venue t’aider.
Pinpin : je ne veux pas de ton aide !
Sarhi : je peux te rendre ton honneur, ton titre, ta place et ta bien-aimée et tu me rejettes aussi ?
Pinpin (en se levant) : vas-t’en ! ou je vais vraiment me fâcher !
Sarhi : écoute au moins ce que j’ai à te dire.

Puis elle leva un regard charmeur vers Tristepin, le même qu’elle avait fait lors du rituel pour la réincorporer dans son diadème.

Sarhi : bien, alors sèche-moi ces larmes et écoute-moi…

fin de la 4éme partie

5éme partie

La nuit était tombée, et la lune n’était pas au rendez-vous, il faisait complètement noir. Tout le monde était couché, sauf une demi-douzaine de miliciens qui étaient de garde.

Cependant, on entendait des bruits de pas dans le couloir de l’auberge, rien de bien suspect, sans doute un chevalier qui avait soif ou qui avait besoin d’aller aux toilettes… pensèrent les gardes ; mais ils allaient vite regretter leur erreur.

La porte de l’une des chambres grinça et la légère lueur du couloir mal éclairé fit entrer un rayon de lumière dans la chambre, rayon qui fut vite caché par l’ombre d’un mystérieux personnage. Il jeta un œil furtif dans la chambre pour vérifier qu’il ne s’était pas trompé, mais cela ne servait à rien étant donné qu’il n’y voyait presque rien.

Il avança dans la chambre d’un pas léger mais sûr pour s’approcher du 1er lit. Ce n’était pas le bon, il ne s’agissait pas de la fille qu’il cherchait ; aussi, il porta son regard vers le second lit.

Cette fois, c’était la bonne : il avait reconnu la jeune fille « une jeune vierge de sang royal » lui avait demandé sa maîtresse. Il tira la couverture et la prit sous la tête et les jambes pour partir avec sa prise.

Eva : LACHE-LA !!!

Le ravisseur se retourna vers la 2éme fille, elle se tenait debout maintenant, et était en garde. L’homme portait une grande tunique noire, finement brodée de fils dorés, une grosse ceinture nouée autour de la taille, les longs cheveux roux et noirs dressée sur la tête. Quand il se retourna, ce fut le visage orné de tatouages noirs de Tristepin qu’Eva aperçut.

Eva : Pinpin ! Mais…

Avant qu’elle n’eut le temps de réagir, Pinpin se jeta sur la fenêtre et la brisa d’un coup d’épaule pour sauter dans la cour. Quand il atterrit au sol, il n’avait pas une égratignure, une étrange force semblait le protéger, dans la cohue, Amalia se réveilla.

Amalia : Pinpin ! Qu’est-ce qui te prend ?!

Avant qu’elle ne continue, un nuage de fumée noire apparut au dessus de l’épaule de Tristepin et envoya un spectre de brume sur Amalia, qui se rendormit immédiatement.

Puis Tristepin reprit sa route vers le château des pierres noires. Evangelyne avait observé la scène depuis la fenêtre brisée, elle prit son arc et tenta de viser Pinpin, mais l’obscurité le cachait et le risque de toucher Amalia était trop grand : aussi, elle choisit une autre tactique. Elle tira en l’air une flèche d’artifice qui explosa, causant assez de bruit et de lumiére pour réveiller la majorité des chevaliers qui dormaient dans le village ou le campement à côté.

Eva : ALERTE !!!

Les miliciens de garde ne tardèrent pas à distinguer les mouvements à travers l’obscurité et à se lancer à sa poursuite, quand les chevaliers arrivèrent à leur tour, ils virent le « traître » qui enlevait une demoiselle. Une demoiselle en détresse, quoi de mieux pour se réveiller le matin…

Les miliciens qui gardaient les machines de siège arrivèrent à leur tour et bloquèrent l’accès à Tristepin : il était cerné, les chevaliers d’un côté, les miliciens de l’autre, mais il ne choisit aucun des deux, car il reçut de l’aide.

Une fissure se créa dans le sol rocailleux au milieu des miliciens, et une énorme masse de muscles et d’acier en sortie : son armure été noire incrustée de rubis et ornée de pointes. Il était chauve et portait une longue barbe verte sombre, maintenue par des anneaux en argent. La moitié de son visage déjà pâle était rongée par une étrange maladie ou déformation, qui lui condamnait un œil, et l’autre était entièrement rouge, sans pupille. Il portait une paire d’énormes marteaux de guerre qu’il aurait été difficile à un homme normal de porter à une main, et la partie contondante des armes était en forme de gueule de sangsue garnie de plusieurs rangées de crocs.

Cette créature brandit alors l’une de ses armes pour faucher tout un rang de miliciens qui volèrent sur plusieurs mètres. Puis il frappa le sol de l’autre, ce qui créa un énorme cratère et un tremblement qui envoya les derniers miliciens valser comme des poupées de chiffons ainsi que la 1ere rangée de chevaliers.

Chevaliers : C’est Loreck !
Eovrique : Maîtrisez-le !

Le champion sortit des rangs pour courir vers le shushu en brandissent Rubilax. Loreck répondit à ce défi en frappant le sol de son 1er marteau pour faire sortir un énorme rocher du sol, et de l’autre, frappa le rocher pour s’envoyer sur le gardien, qui esquiva le grossier projectile et sauta sur l’énorme shushu. Mais il fut accueilli par l’un des marteaux du géant et fut renvoyé sur le côté. Si Eovrique avait été blessé par le coup, il n’en montrait pas le moindre signe !

Il fut bientôt rejoint par les autres chevaliers, mais Loreck n’était pas du genre à être impressionné par le nombre et brandit ses marteaux en signe de défi. Dans la confusion des combats, Pinpin en profita pour repartir vers le château, avec Amalia dans les bras. Quand il arriva devant la porte, elle s’ouvrit d’elle-même et laissa entrer l’ex-Iop. On vit se dessiner une grimace sur les lèvres déformées de Loreck qui était en faite un sourire, puis il frappa une nouvelle fois le sol de ses 2 marteaux réunis pour créer un tremblement de terre qui lui laissa assez de répit pour sauter dans la fissure d’où il était venu et la refermer.

Eva avait distingué la scène dans l’obscurité mais était impuissante car la nuit noire rendait chaque flèche susceptible de toucher un allier. Elle fut bientôt rejointe par Yugo, Ruel et Vagnard.

Yugo : qu’est-ce qui se passe ?!
Eva : Pinpin à perdu les pédales, il vient d’enlever Amalia !
Ruel : mais c’est moi, ou cet énorme monstre bosse avec lui ?
Vagnard : comment était Tristepin ? il avait des tatouages sur le visage ?
Eva : heu… oui.
Vagnard : alors Sarhi est là-dessous !
Yugo : comment ça ?
Vagnard : les tatouages représentent l’œuvre d’un shushu, Sarhi à du le charmer une nouvelle fois et lui a fait jurer fidélité ! et comme tout le monde le sait, quand on signe un accord avec Rushu, on en paie toujours le prix fort !
Eva : en attendant ! Amalia est toujours entre les mains des shushus ! y faut faire quelque chose !
Vagnard : je vais prévenir le Hochemeister !

fin de la 5éme partie

tres bonne histoire sira !!

comme je l'est déjà dit : ON A FAIT CETTE HISTOIRE A DEUX AVEC LESSSS !!!

6ème partie

Vagnard : Hochmeister !

Le vieux Feca se retourna alors pour voir Vagnard se jeter à genoux devant lui.

Wilhelm : plus tard !
Vagnard : Hochmeister ! c’est de la plus haute importance !
Neila : qu’y a-t-il de plus important que l’attaque d’un shushu au milieu de nos lignes ! ce n’est pas sans raison !
Vagnard : je connais les raisons de cette attaque !
Wilhelm : bon, très bien, parle !
Vagnard : le but l’attaque était de couvrir la fuite du chevalier Percedal ! il a été ensorcelé par Sarhi !
Wilhelm : Percedal ?
Neila : le chevalier à qui l’on doit le fait que Sarhi soit de nouveau en liberté !
Wilhelm : mais que faisait-il ici ?
Vagnard : la démone lui a ordonné d’enlever la princesse Amalia !
Wilhelm : la princesse Amalia ?
Vagnard : oui, Amalia Sheran Sharm !
Wilhelm : une princesse loge dans la région et je n’en suis pas averti !
Vagnard : elle…
Neila : tu veux dire que Sarhi dispose d’une princesse ?!
Vagnard : heu… oui.
Neila : dans ce cas, il n’y a pas un instant à perdre ! Hochmeister ! il faut lancer une attaque ! allez la récupérer !
Wilhelm : je suis d’accord avec vous ! mais je pense qu’elle sert d’appât. Ce serait se jeter dans la gueule du loup !
Neila : mais elle constitue le 1er élément du rituel de délivrance ! il faut la récupérer le plus vite possible avant que Sarhi ne possède le deuxième !
Vagnard : le rituel de délivrance ?
Wilhelm : expliquez-vous Neila !
Neila : si Sarhi réussit à invoquer le rituel de délivrance, tout les shushus seront délivrés des objets dans lesquels ils sont enfermés ! mais pour cela, il lui faut les 2 éléments : une jeune vierge de sang royal et une certaine quantité de Wakfu à l’état pur !
Wilhelm : il faut stopper le rituel ! et prier pour que cette démone n’ait pas encore le Wakfu dont elle a besoin ! Neila, faites que vos prêtresses bénissent nos hommes, le renfort de Iop ne sera pas de trop.

Le vieux Feca sortit alors de la salle pour donner les ordres ; Vagnard rejoignit alors ses compagnons et leur expliqua leur conversation.

Une heure plus tard, tout l’ordre était rassemblé autour des imposantes armes de siège, prêt à attaquer. Parmi eux se trouvaient Eva, Yugo, Ruel et Vagnard, bien décidés à libérer Amalia et aussi Pinpin du sortilège qui l’habite. An centre, Eovrique hurlait ses ordres et se plaçait à la tête du 1er chapitre de l’ordre. On y trouvait des chevaliers vétérans et déterminés, montés sur des énormes Dragodindes Caparaçonnés à laquelle nulle ligne de bataille n’avait encore résisté.
Les prêtresses de Neila récitaient leurs prières devant l’armée et le Hochmeister admirait le tapis de chevaliers depuis une colline non-loin du village, entouré de sa garde rapprochée.

Eovrique fit un signe de la main et les servants libérèrent les frondes géantes des trébuchets, les bras des catapultes et les cordes des balistes. Une pluie de projectiles s’abattit sur la demeure de pierre, mais les rochers s’écrasèrent et se disloquèrent sans effet sur les solides murailles du château qu’on disait enchanté. Mais l’un des imposants projectiles détruisit la porte de bois dans un grand bruit.

Le champion de l’ordre porta alors un cor à ses lèvres et tout l’ordre des gardiens de shushus se jetèrent en avant, armes au clair et flammes dans les yeux, hurlant un assourdissant cri de guerre. En réponse à cela, le ciel s’embrasa d’une pluie de flèches enflammées tirées depuis les murailles. Mais la grêle de fer, de bois et de feu ne fit que peu de pertes aux gardiens, nombre d’entre eux portait des boucliers et ceux qui n’en avaient pas furent protégés par les sorts des nombreux Fecas qui se trouvaient dans les rangs.

Les chevaliers du 1er chapitre passèrent alors la porte, Eovrique à leur tête, brandissant Rubilax au dessus de sa tête en direction de la ligne de lanciers chafers qui lui barraient la route. Planaient au dessus des lanciers des fantômes armés d’arbalètes qui portaient de grand chapeaux ronds et braquaient leurs armes sur les chevaliers.

La volée de flèches explosives jeta plusieurs chevaliers à bas de leur monture, mais les autres continuèrent leur course frénétique et ouvrirent la ligne avec une facilité déconcertante, ouvrant la voie aux hommes à pieds qui les suivaient.

La mêlée s’étendit dans toute la cour du château. Sur les murs et les toits, les archers chafers faisaient pleuvoir leurs flèches pendant que les fantassins et les fantômes échangeaient les coups avec les miliciens et les chevaliers. Eva, Yugo, Vagnard et Ruel tentaient de rester visibles les uns des autres dans la confusion du combat. Pendant que Vagnard et Ruel ouvraient des chemins à grand revers de leurs armes, Eva leur offrait un soutien et tentait d’abattre les archers postés sur les toits.

Yugo : regardez là-haut !

Tous regardèrent dans la direction indiquée par le petit Eliatrope, et virent au sommet des marches qui conduisaient au donjon : Amalia ! Elle était là, pétrifiée de peur, maintenue immobile par des nuages de fumée noire autour des poignets et des chevilles.

Eva : c’est Amalia ! mais… ATTENTION !!!

Un grand nuage noir apparut derrière elle pour laisser apparaître Alathar

(désoler, j'ai perdu le site pour mettre les image, mais en temps normal, il y a un portrait de Alathar)

Ce dernier brandit sa faux vers la gorge d’Amalia. La princesse hurla à pleins poumons, mais quand le tranchant de la lame allait mordre la chaire, Amalia disparut dans un nuage de brume. Son agresseur, un sourire narquois aux lèvres, ramena sa faux.

Alathar : c’est elle que vous voulez ? alors… venez la chercher ! ah ah ah !

Puis il disparut toujours dans un autre nuage ; de nombreux chevaliers avaient vu la scène et ouvrirent la marche à grand coup de leurs armes. Eva fut prise de rage en voyant sa protégée entre les mains des shushus et fonça vers la porte sans se soucier de la boucherie qui continuait autour d’elle. Ses compagnons tentèrent de la suivre tant bien que mal.

Ils furent les premiers à passer le seuil de la porte, mais cette dernière se ferma derrière eux, les coupant du reste de l’armée.

Fin de la 6éme partie

7éme partie

Ils furent les premiers à passer le seuil de la porte, mais cette dernière se referma derrière eux, les coupant du reste de l’armée. Nos 4 héros entendirent soudainement une voix grave qui s’adressait à eux.

Alathar : bienvenu en mon domaine !

A peine les mots sortirent de la bouche du shushu que la salle s’éclaira, grâce à la lumière diffusée par de grandes torches fixées sur les murs. Ils aperçurent alors le démon qui planait au milieu du grand hall du château, les observant calmement. Eva banda alors son arc et une flèche magique partit droit vers lui ; le projectile lui passa au travers comme dans un nuage de brume. Mais la Crâ n’eut pas le temps de faire une seconde tentative, car une explosion se fit entendre sur le côté de la salle : avant d’avoir pu tourner la tête pour savoir ce que c’était, une grande cage de pierre en forme de gueule bestiale sortit du sol pour enfermer les quatre héros. Le bruit venait en vérité de Loreck, qui avait frappé le sol de ses puissants marteaux.

Alathar : je vous conseille de ne pas trop vous débattre…

Il montra du doigt la rambarde qui surplombait la salle, elle était garnie d’archers chafers qui braquaient des flèches enflammées sur les « intrus ».

Alathar : nous ne voulons que l’enfant (en montrant Yugo). Si vous coopérez, les autres auront la vie sauve ainsi que les guerriers qui se battent dehors.
Eva : on ne partira pas sans Amalia !
Alathar : j’ai bien peur que ce ne soit pas dans nos intérêts, est-ce votre dernier mot ?
Wagnar : la bataille était gagnée avant même de commencer ! Vos serviteurs morts-vivants ne font pas le poids face aux chevaliers de l’ordre !
Alathar : c’est vrai ! Mais le bilan de cette bataille nous est bien égal ! je vous laisse deux possibilités : soit vous nous donnez le gamin et nous vous laisserons le château et la vie, soit vous refusez et nous nous servirons !
Yugo : pourquoi vous avez besoin de moi ?
Alathar : car ta quantité en Wakfu est dix fois supérieure à toute l’armé qui se tient derrière ces murs.
Eva : nous vous laissons nous aussi 2 possibilités ! Rendez-nous Amalia ou…
Alathar : ou quoi ?! Il ne me semble pas que vous soyez en position pour négocier… Je vais donc compter jusqu’à 3.
Eva : 3 !

Sur ce, elle banda son arc et une volée de flèches multiples fila vers les archers chafers, les fauchant un par un. En réponse, ils prirent leur visée et la salle s’illumina encore plus aux couleurs du feu qui luisaient au bout des projectiles. Yugo invoqua un portail qui les protégea de la pluie de flèches, et la renvoya aussitôt sur Loreck : elles ricochèrent et se brisèrent sans aucun effet sur l’épaisse armure du shushu qui bavait et souriait d’amusement.

Le démon frappa du pied sur le sol et la cage en forme de gueule se referma subitement, comme un piège pour les bêtes. Wagnar brandit alors son épée par réflexe et brisa un des larges crocs de pierre pour sortir du piège avant qu’il ne soit vraiment trop tard.

Mais quand les héros eurent tous déguerpi de la terrifiante masse rocheuse, leurs yeux reflétèrent soudainement un brin de peur : la volée de flèches enflammées qu’avait renvoyée Yugo sur Loreck avait mis feu à l’un des étendards qui décoraient les murs de la salle. Les flammes prirent de l’ampleur en peu de temps, passant sur les autres drapeaux et fanions, tapis, parquets de bois ainsi que les meubles !

Alathar et Loreck disparurent dans la fumée de l’incendie, et des silhouettes se distinguèrent dans la couleur du feu : des chafers marchaient dans leur direction, brandissant des épées, des lances, des haches et des boucliers rouillés.


Amalia se réveilla enfin, et elle poussa un petit cri de frayeur lorsqu’elle s’aperçut qu’elle flottait dans l’air. Ses poignets et ses chevilles étaient maintenus par de petits nuages noirs pourtant impossibles à traverser. La princesse se souvenait à peine du moment pendant lequel elle s’était réveillée dans les bras de Tristepin pour se rendormir aussitôt, tout comme lorsqu’elle avait finalement reprit conscience devant le champ de bataille de la cour du château. Rassemblant ses esprits et ayant un vague souvenir d’une faux s’approchant dangereusement de son cou, Amalia s’occupa d’abord de vérifier si elle était bien en vie, si la faux du shushu ne l’avait pas envoyée auprès de Sadida…Supposant qu’elle se trouvait auprès de son dieu, le paradis ne ressemblait certes pas du tout à l’image qu’elle s’en était faite…

La princesse se trouvait 5 bons mètres au dessus du sol, au milieu d’une grande salle ronde éclairée par des bougies, et… elle se mit à crier à nouveau en voyant ce qui était devant elle : un grand cercle de fumée dans lequel elle voyait Eva, Yugo, Wagnar et Ruel se débattre comme de beaux diables face à des chafers vêtus de bronze, le tout au milieu d’un incendie qui rongeait toute la pièce.

Devant cet écran se trouvait Sarhi de son apparence normale et qui se tenait debout, regardant le spectacle.

Sarhi : tu t’es enfin réveillée, juste à temps pour la partie intéressante !
Amalia : où suis-je ! libérez moi !
Sarhi : allons… tes amis viennent te sauver et tu veux partir… ils se seraient donné du mal pour rien, regarde plutôt comment ils s’en sortent.


Wagnar moulinait son épée en tout sens, les fumées de l’incendie le faisaient tousser et il avait la tête qui tournait, mais il devait lutter s’il voulait honorer sa dette ! D’un coup de pied il enfonça la cage thoracique et la colonne vertébrale déjà en sale état du chafer qui se tenait devant lui. Le squelette s’effondra coupé en deux. Le gardien toussa encore et baissa sa garde, ainsi il fut surpris par le bruit et les éclats qui lui tombaient dans la nuque : se retournant, il put voir le corps « mort » d’un chafer dont la tête avait été éclatée par une flèche d’Evangelyne. La Crâ était à une dizaine de mètres derrière lui, prenant sa visée entre deux toux. Si ce n’était pas les chafers qui les tueraient, ce serait les feux et les gaz de l’incendie qui dévorait désormais presque toute la pièce.

Wagnar n’eut pas le temps de lui dire quoi que ce soit pour la remercier, car un autre chafer sortait du brasier pour le défier, brandissant une vieille hache rouillée au dessus de sa tête. Le gardien esquiva sans peine le coup maladroit et son épée vint faucher le cou d’os de son ennemi, le pourfendant net. Dans le même mouvement, son arme partit vers un autre adversaire, brisant le bout de bois à peine droit qui lui servait de lance. Mais avant de porter un autre coup, il fut poussé par quelque chose derrière lui. L’épée du gardien fendit l’air, fauchant les deux ennemis qui l’encerclaient, et il put voir que l’attaque de derrière provenait en vérité du guerrier qu’il venait de décapiter juste avant, et qui continuait de mouliner en aveugle.

Wagnar toussa encore, les gaz du brasier continuaient de l’affaiblir, l’air respirable ne tarderait pas à manquer et ces fumées toxiques les tueraient avant qu’ils n’aient pu vaincre les chafers. Il se demandait d’ailleurs si ils pourraient les vaincre, car au fur-et-à-mesure qu’ils les détruisaient, d’autres venaient prendre leur place.

Ruel : AU SECOURS !!!

Le vieil Enutrof surgit alors de derrière une pile de poutrelles enflammées qui étaient tombées du plafond. Il courait le plus vite possible malgré son grand âge et les fumées qui l’affaiblissaient lui aussi. Finalement Ruel s’entrava dans un débris et tomba au sol. Il se mit alors à ramper, et les chafers l’auraient tué si Eva ne l’avait pas couvert. Finalement, l’adversaire qui poursuivait l’Enutrof en jubilant sortit alors à son tour en passant à travers le foyer de l’incendie, sans nullement s’en soucier : c’était Loreck. Wagnar voulut s’avancer pour affronter le shushu, mais sa faiblesse l’empêchait de courir. De plus, quelque chose qui arrivait sur son côté le poussa violemment, et le gardien tomba sur le dos pour voir un Rib lui foncer dessus. Seulement, avant que les monstrueuses mâchoires ne se referment sur Wagnar, ce dernier saisit la gorge du chien squelettique pour en briser les os : le corps sans « vie » s’effondra, pourfendu.

Pendant ce temps, Loreck s’était placé devant l’Enutrof, le surplombant de toute sa hauteur ; Ruel, effrayé, rampait toujours dans la direction opposée, ce qui faisait rire Loreck. Eva voulut elle aussi intervenir, mais elle tenait à peine sur ses jambes et était souvent poussée dans toute la cohue (ce qui n’était absolument pas pratique pour viser).

Le shushu leva alors un de ses marteaux en direction de l’Enutrof, mais avant de l’abattre sur l’homme, un petit cri s’éleva au dessus des bruits du combat.

Yugo : RUEL !

Yugo sortit entre deux tapis en feu : il créa un portail entre le shushu et l’Enutrof, ainsi qu’un autre derrière Loreck. Emporté dans son mouvement, Loreck ne pu se freiner et le coup de marteau passa dans le portail : le shushu le reçu en plein sur sa tête.

Ruel profita de ce moment de répit pour s’éloigner encore, puis suffocant il s’évanouit, victime des gaz toxiques. Loreck secoua la tête puis se tourna vers l’Eliatrope, furieux ! Il brandit son marteau vers le gamin, mais quand il retomba, Yugo sauta sur un côté et la puissance de l’arme sur le sol provoqua une onde de choc qui jeta tout le monde au sol. Yugo voulut se relever, mais les fumées qu’il respirait le faisait étouffer et il finit par s’évanouir lui aussi.

Le shushu grogna, satisfait de sa victoire, mais quand il voulut lever une nouvelle fois ses puissantes armes, la voix d’Alathar le retint, plus sèche que jamais.

Alathar : on a besoin du gamin VIVANT ! Surtout, ne l’abîme pas !

Loreck gronda de frustration et repartit au cœur du feu pour disparaître dans les flammes. Ruel et Yugo étaient évanouis et Eva et Wagnar n’en étaient pas loin. Mais les chafers se mirent à reculer, à la grande surprise des 2 compagnons. Wagnar se releva difficilement et reprit sa garde en toussant à s’en arracher les poumons, son épée lui semblait peser une tonne.

Une silhouette se dessina alors dans le brasier, et Tristepin en sortit, en passant par le foyer du feu sans ressentir aucune douleur ou blessure.

Il portait une longue et fine épée élancée dont la lame transparente reflétait les couleurs larmoyantes du feu.

8ème partie

Tristepin s’avança d’un pas sûr, avec un regard sévère qui n’était pas le sien. Eva ouvrit la bouche pour parler, mais elle toussa de plus belle et tomba à genoux en se tenant la gorge. Sarhi eut un petit rire en voyant cela : elle trouvait absurde et amusant à la fois de lutter ainsi contre l’inévitable. Quant à Amalia, elle encourageait désespé Evangelyne à lutter contre l'evanouissement, dans le vain espoir qu'elle l'entende.

Wagnar était le seul à tenir encore debout, mais ce n’était pas sans peine et il sentait que ses poumons le brûlaient dans sa poitrine. Tristepin lui jeta un bref regard plein de mépris et continua d’avancer vers Yugo, toujours allongé sur le sol de la salle, à moitié mort.

Wagnar : Ne le… ne le touche… pas…

Le gardien fit deux pas vers son collègue possédé, manquant à chaque fois de trébucher. Il leva péniblement son épée et la pointa vers Tristepin en signe de défi !

Malgré les enchantements de Sarhi, tout Iop que Tristepin était, il ne pouvait pas résister à un appel de ce genre et il marcha finalement en direction de Wagnar. Ce dernier toussa encore et se mit en garde, tenant son arme à deux mains, la poignée contre sa poitrine. Tristepin arrivait vers lui en marchant, ne prenant même pas la peine de se préparer. Wagnar lança alors son épée dans un large coup d’estoc et l’arme fendit l’air en direction de l’ex Iop ; mais le coup lourd et maladroit du chevalier affaibli fut paré sans peine par Pinpin et le choc fit s’effondrer le comte des Katrepat.

Tristepin leva alors son arme et poignarda Wagnar à l’abdomen, Eva poussa un petit cri et Amalia hurla de peur le nom du défunt. L’ épée de cristal que portait Pinpin se remplit alors d’un étrange nuage bleu.

Sarhi : Mais non ! Je t’ai demandé le gamin !

Malgré que les deux soient séparés, Tristepin sembla entendre ce que lui disait Sarhi dans sa tête : il repartit aussitôt vers Yugo. Eva rassembla toutes ses forces et se releva péniblement ; sa tête tournait et son regard était flou alors elle abandonna l’idée de se servir de son arc et marcha d’un pas lourd et mal assuré vers le petit Eliatrope, dans l’espoir de le réveiller. Elle se lança, tomba presque sur lui et se mit à le secouer avec la force que lui laissaient ses bras engourdis par le manque d’air.

Pendant ce temps Tristepin était arrivé devant Eva et Yugo. Son regard sévère braqué sur eux, il prit son épée à l’envers et la leva bien haut, prêt à l’abattre sur la Crâ et l’Eliatrope. Eva savait qu’il ne servait à rien de lutter dans son état... Elle ne pourrait strictement rien faire contre le l’ex chevalier.

Eva : Tristepin… reviens à toi… c’est… kof ! C’est nous… tes amis… !

Le regard de Tristepin resta froid, cependant il hésitait à les tuer, la poignée de son épée toujours au niveau de son front. Mais après quelques secondes, on put voir une lumière de pitié et de vie dans le regard du gardien déchu.

Sarhi : Qu’est-ce que tu attends ! Frappe !
Amalia : Pinpin ! Reprends-toi !

Les tatouages sur le visage de Pinpin se mirent à changer et légèrement s’effacer : la conscience de Tristepin commençait à reprendre le dessus.

Sarhi ferma alors les yeux et se concentra pour faire en sorte que les maléfices gardent le contrôle ; Amalia regardait apeurée et impuissante la scène. Elle tenta d’utiliser ses ronces pour déconcentrer la shushette, mais rien n’y fit.

Eva voulut faire débloquer la situation, et elle eut une idée. Elle rassembla ses dernières forces et se mit à genoux, puis sauta vers l’épée de cristal bleutée composée du Wakfu de Wagnar.

Mais ce n’eut pas l’effet qu’espérait Evangelyne, car les tatouages cessèrent de clignoter et le maléfice sembla reprendre le dessus : Tristepin écarta son arme d’une main pour saisir le col de la jeune Crâ de l’autre.

Il la regarda dans les yeux encore quelques secondes et la jeta au dessus de Yugo pour la laisser s’écraser sur le sol. Les chafers voulurent l’achever mais il leur fit signe de la main de s’écarter,levant à nouveau son épée pour poignarder Yugo.

A ce moment, l’enfant reprit connaissance et vit la lame de cristal se lever sur lui. L'adrénaline et la peur montant alors, cela lui donna finalement l’énergie dont il avait besoin pour ouvrir un portail à côté de lui et rouler dedans. Quand il réapparut, il s’écrasa sur une pile de squelettes. Yugo ouvrit des yeux flous : il semblait distinguer plusieurs personnes autour de lui, mais sa faiblesse reprenant aussitôt le dessus, il se rendormit aussitôt.

Pinpin et Sarhi hurlèrent de rage quand l’épée s’enfonça dans le sol. L'ex chevalier sauta alors sur Eva qui commençait à s’évanouir : il s’agenouilla devant elle, la saisit par le col et lui mit la pointe de son épée sur la gorge.

Eva allait tomber dans l'inconscience mais ses yeux, bien que devenant de plus en plus vitreux, continuaient d’implorer sa pitié. Les tatouages de Tristepin se remirent à divaguer, et encore une fois Sarhi dût lutter pour garder le contrôle.

Mais cette fois, Amalia s’était enhardie, c’était la vie de sa meilleure amie qui était en jeu, et elle ne comptait pas laisser cette démone tuer ceux qui l’avaient toujours aidé et aimé. Elle força alors et lutta contre les maléfices qui l’enchaînaient. La princesse concentra toute sa volonté et sa détermination, et les nuages qui la menottaient disparurent. Amalia se rattrapa alors avec ses ronces et les déchaîna sur Sarhi. Cette dernière fut surprise par l’attaque, mais en voyant les végétaux épineux s’enrouler autour d’elle, un léger sourire s’afficha un instant sur ses lèvres : les ronces noircirent et dépérirent soudainement.

Sarhi : Tu n’espères tout de même pas me vaincre, petite sotte ?!
Amalia : J’espère surtout sauver mes amis !

Ces mots semblaient troubler Sarhi qui observa si… oui ! Hélas pour elle, l’enchantement de Tristepin était rompu !

Sarhi (en se mettant en garde) : Tu vas me payer ça petite peste !!!

Tristepin, libéré de son emprise maléfique, fut soudainement pris d’une énorme migraine. Alors qu’il tenait Eva évanouie, les chafers s’avancèrent d’un pas menaçant. Le Iop, s’apercevant que le brasier s’étendait dangereusement autour de lui, décida qu’il était temps de regagner son honneur !

Il plaça Eva sur une de ses épaules et se leva, brandissant l’épée de cristal d’un air menaçant et le sourire jusqu’aux oreilles : il reprenait du service ! Sauvetage de demoiselle, et monstres à gogo !

fin de la 8éme partie

tu as poster 3 partit hier !!! t'ecris vraiment vite !! et comme d'habitude se sont des bonne partit

je te l'est dit, c'est une histoire à deux, donc, ça va 2 fois plus vite ! ( )

ah oui c'est vrai (moi et ma mémoire sa fait 5000)

9ème partie

Tristepin moulinait la lame bleutée entre les rangs des chafers. Ces derniers, plutôt bêtes que stratégiques, se tassaient autour de lui et se gênaient les uns les autres… Cependant, libéré du sortilège de Sarhi, les gaz toxiques de l’incendie atteignaient désormais Tristepin et le faisaient suffoquer. Mais pour lui, il était hors de question de s’abandonner au désespoir : c’était sa chance de se racheter aux yeux de Iop, et il ne comptait pas la laisser passer !

Soudainement, les chafers se mirent à reculer, semblant effrayés par quelque chose. Bien entendu, Tristepin rit, croyant qu’il était l’instigateur d’une telle panique de la part de ses ennemis…

Pinpin : C’est ça, fuyez lâches ! Ou vous connaîtrez le courroux de Tristepin Percedal !
Alathar (riant) : Ce n’est pas de toi qu’ils ont peur… Imbécile…

Le rire semblait venir de nulle part, mais le Iop reconnaissait bien la voix du shushu. Délicatement, il déposa Evangelyne (toujours évanouie sur son épaule) au sol et prit la lame de cristal à deux mains.

Pinpin : Alathar ! Montre-toi ! Bats-toi comme un homme !
Alathar (riant de plus belle) : Mais je ne suis pas un homme, jeune fou… Toutefois je veux bien accéder à ta requête, si tu tiens tant que ça à la mort !

L’instant d’après, l’instinct de survie de Tristepin s’activa et ce dernier baissa rapidement la tête, juste à temps pour voir une faux noire et brumeuse lui couper les 3 cheveux qui auraient dû être sa gorge. L’ex chevalier voulut alors riposter, mais il se rendit compte que personne ne tenait l’arme ! Elle continuait de virevolter dans l’air à la recherche de sa victime. Pinpin se posta devant le corps inanimé d’Eva pour la protéger et brandit la lame bleutée en signe de défi.

------

Amalia s’écrasa une nouvelle fois face contre terre, une grosse marque de coup sur son visage. Se retournant comme elle le pouvait, elle tenta une nouvelle fois d’utiliser ses ronces contre Sarhi, et à nouveau elles périrent au contact de la démone. Amalia, épuisée, se laissa tomber sur le dos.

Sarhi : Ne meurs pas trop vite petite princesse, ce ne serait pas amusant !

La Sadida savait qu’elle n’avait pas une chance, ses ronces périssaient au contact de Sarhi, et elle dut détruire elle-même la seule poupée qu’elle avait tenté d’envoyer quand celle-ci s’était retournée contre elle. Elle ne savait plus quoi faire, elle n’était pas une guerrière, et c’est Evangelyne qui était sensée se battre pour elle en temps normal.
« Mais Evangelyne n’est pas là et c’est pour elle que tu te bats !!! » se dit-elle. A ces pensées, ses forces la retrouvèrent et jeune fille se releva une nouvelle fois pour affronter la démone. A peine fut-elle debout qu’elle reçut une balle de cette mystérieuse brume noire, celle qui l’enchaînait un peu plus tôt. Amalia s’écroula littéralement et à nouveau à terre, une drôle de marque rouge au milieu du ventre.

« Que ferait Eva ? Bon sang réfléchis ! » pensa la princesse. Elle l’avait plusieurs fois vue à l’action et était persuadée que la Crâ aurait eu une idée si elle était à sa place. Aucune des attaques de la Sadida n’avait d’effet, ni ses poupées ni ses ronces. Que faire ?

------

Tristepin évita encore une fois la faux volante et frappa là où aurait du se trouver son porteur, mais la lame fendit l’air sans trouver de victime. Le chevalier toussa alors à s’en arracher les poumons, les gaz du feu commençaient à faire effet sur lui aussi. Alathar se matérialisa une dizaine de mètres devant lui.

Alathar : Tu es brave et habile, un ennemi de taille, mais néanmoins mortel ! Ta tête ornera le donjon de ma demeure avant la fin de la nu...

Puis, un énorme craquement se fit entendre, tous les regards portèrent vers la grande porte de la salle qui venait de voler en éclats !

Eovrique : A L’ASSAUT !!!!!!!!!

Le champion fut le premier à percer l’épais nuage de poussière, bientôt suivi par des douzaines de chevaliers et hommes d’arme. Les chafers coururent à leur rencontre pour être accueillis par Rubilax !

Tristepin profita alors de l’occasion : en se détruisant, la porte avait fait un appel d’air et la fumée passait dehors. Le Iop n’était pas encore très atteint par les fumées toxiques et il brandit vivement son épée pour la lancer dans la poitrine d’Alathar, qui avait fait l’erreur impardonnable de quitter son ennemi des yeux.

Mais au lieu de se remplir du Wakfu du démon, l’épée absorba LE démon lui-même. L’arme d’un style rayonnant prit un aspect plus sinistre et s’orna de griffes et de crocs, on pouvait aussi distinguer les yeux d’Alathar dans la lame.

L’épée fut alors ramassée par Neila, qui se tourna alors vers Tristepin :

Neila : Contente de voir que tu es revenu sur le droit chemin Tristepin !
Pinpin : Qu’est-ce qu’y est arrivé à Alathar ?
Neila : Il est retourné là où il devait être ! Dans son objet !

Sur ce, elle lui lança un maigre sourire et repartit vers la mêlée. Tristepin, quant à lui, reprit Evangelyne sur son épaule ; puis il partit vers Wagnar et le prit sur l’autre épaule, ramassant aussi son épée, pour finalement se diriger vers la porte ouverte.

Quand il arriva dehors, il fut soulagé de voir Yugo confié aux Eniripsas de l’ordre. Il put également voir la cour jonchée de centaines de corps, chafers comme chevaliers. Mais il ne pouvait s’attarder : il déposa Wagnar et Eva et les confia aux Eniripsas avant de repartir vers le château en flamme. Il ressortit ensuite avec Ruel sur le dos et le laissa dehors lui aussi.

Mais Tristepin sentit qu’il manquait quelqu’un… Amalia ! Elle était dans la salle du rituel, au sommet du donjon.

Il partit alors et entra une nouvelle fois dans la pièce embrasée où les chevaliers continuaient de se battre avec les chafers. Le Iop en faucha quelques uns au passage mais ne s’attardait pas : maintenant que son plan était à l’eau, Sarhi devait être folle de rage !

Le Iop monta les marches du grand escalier quatre-à-quatre en prenant soin de passer sur la partie droite (car l’autre avait légèrement pris feu), manquant plusieurs fois de tomber, trahi par des planches fragilisées à cause de l’incendie.

Quand il arriva en haut il vit au dessous Loreck, qui était arrivé dans la mêlée par le sol comme il l’avait fait devant le camp des gardiens plus tôt. Ensuite Tristepin vit toutes les poutres et planches embrasées autour de lui et… il eut une idée !!

Il brandit l’épée de Wagnar qu’il avait gardée et frappa plusieurs poutres qui cédèrent sans plus de mal que cela. Elles allèrent s’écraser sur le shushu, l’immobilisant le temps que Neila lance un sortilège capable de l’enfermer dans la même sorte de boule que celle de Sarhi, sur la place du village.

Eovrique leva alors les yeux pour voir l’auteur de ce coup de maître, et leva Rubilax en signe au chevalier qui se tenait sur une des rambardes. Le sourire s’écrivit sur les lèvres du champion ; Tristepin savait que ce n’était pas tous les jours qu’Eovrique souriait : il avait réussi à l’impressionner !

10ème partie

Amalia fit une nouvelle fois un vol plané qui finit contre l’un des murs de la salle. Elle retomba au sol, couverte de marques de chocs et de coups.

Sarhi : Bien bien bien… Tu as sauvé tes amis, toutes mes félicitations. Tu n’as pas de chance, car cela ne marche que dans un sens, et ce ne sont pas eux qui viendront te sauver toi !

Amalia avait tout tenté, et rien n’avait marché. Elle était vaincue, et elle le savait, mais le principal était que les autres étaient saufs : c’était ça qui comptait. La Sadida courba alors l’échine, prête à recevoir le coup de grâce. Exténuée, elle fermait les yeux et serrait les dents, voyant cette fois-ci la fin arriver à grand pas.

Sarhi, un sourire narquois aux lèvres, s’avança alors d’un pas sûr et se mit debout devant la princesse épuisée. Elle leva son bracelet, et lorsqu’elle le tendit envers Amalia, une grande lame en sortit d’un coup, prête à abattre sa victime.

Mais avant d’avoir pu accomplir sa sinistre besogne, la porte de la salle vola en éclats pour laisser entrer un Tristepin qui se voulait menaçant.

Pinpin : Sarhi ! Laisse-la et tu auras la vie sauve !
Sarhi (riant) : Et comment comptes-tu me tuer, pauvre imbécile !
Pinpin (se grattant la tête) : Ben… Comme on tue n’importe qui ? La lame plantée dans le corps, tout ça quoi…
Sarhi : Je ne suis pas n’importe qui !!!

Elle se tourna vers le chevalier pour plonger son regard dans le sien.

Amalia rouvrit les yeux et s’aperçut alors que Tristepin commençait à avoir le regard complètement vide et perdu : Sarhi était en train de le charmer ! La princesse tenta alors d’envoyer une nouvelle fois ses ronces sur la démone, mais au lieu de dépérir comme précédemment, ce fut Pinpin qui sauta et les trancha net ! Il était à nouveau contrôlé par Sarhi…

L’ex-chevalier chargea la princesse : elle tenta en vint de le raisonner et n’eut le temps que d’esquiver maladroitement le coup d’épée en se jetant sur le côté. A nouveau elle invoqua des ronces sur lui pour l’immobiliser, mais il les coupa sans grand mal, plein de fureur. Pinpin riposta alors en envoyant un coup de pied dans le ventre d’Amalia et, une fois la Sadida à terre, il leva son épée.

Sarhi : Ton ami ne t’est pas si reconnaissant que ça à ce que je vois… Regarde, tu l’as sauvé et il va maintenant être ton bourreau ! Enfin bon, quoi qu’il en soit, tu auras au moins eu privilège de me connaitre !

Amalia ouvrit grand les yeux : elle eut alors l’idée qu’elle cherchait ! C’était un plan dangereux et qui sait ce qu’il pouvait lui arriver à elle comme à Pinpin… Mais il fallait tenter. Avant que l’épée de Tristepin ne s’abaisse, la princesse mit toute sa volonté et puisa dans ses dernières forces pour violemment frapper le sol de la paume de sa main. Des rayons lumineux verts jaillirent alors de partout et un nombre incalculable de végétaux magiques vint s’attaquer aux murs du donjon. Ils broyèrent la pierre et Tristepin stoppa pour se retourner et jeter des regards autour de lui : de violentes secousses se faisaient ressentir et de gros blocs de murs s’écroulaient. Etant dans la salle la plus haute, une partie complète des murs s’effondra et les gravats tombèrent au dehors pour rouler bien en bas.
Amalia regarda autour d’elle : Sarhi n’était plus là, et à la position où elle se tenait il ne restait que des morceaux de roches… Toutefois Tristepin n’était pas redevenu dans son état normal. Des pierres et des planches chutaient du plafond et alors que l’épée de l’ex-chevalier allait faucher Amalia, un gros caillou tomba droit sur sa tête et il s’effondra.

La Sadida se retourna pour finalement voir que Tristepin, à moitié sonné, avait reprit ses esprits. Ce gros coup reçu en plein sur le crâne semblait lui avoir remis les idées en place !

Pinpin : Heu… Amalia ? Tu peux me dire ce que je fais par terre ?
Amalia (en soupirant) : Ah… Les Iops…

Alors que les deux amis se relevaient difficilement, un son de cor se fit entendre dans la cour. Tristepin sembla perturbé :

Pinpin : Ils sonnent la retraite !

Il se précipita vers la partie détruite de la tour pour voir entre deux nuages de fumée Eovrique sonner son cor et faire de grands signes à ses hommes : ils évacuaient le donjon car l’incendie avait fragilisé le bâtiment au point qu’il menaçait de s’écrouler.

Amalia : Faut sortir d’ici !

Tristepin se dirigea alors vers la porte brisée et s’avança, mais l’escalier s’éboula sous ses pas, laissant place à un grand nuage de fumée toxique et au brasier qui s’étendait au dessous. Par chance l’ex-chevalier avait échappé à cette mort certaine en s’agrippant au rebord, se balançant au dessus du vide et des flammes. Amalia l’aida à se hisser et la tour se remit à bouger dangereusement.

Pinpin : On peut plus sortir, on est coincés !

La tour commençait à basculer, et bientôt elle s’effondrait, avec eux à l’intérieur ! Amalia eut alors une idée : sans prendre le temps d’expliquer quoi que ce soit à Tristepin, elle le saisit par la main et l’entraîna droit vers la partie éventrée de la tour. Quelques instants après Pinpin put apercevoir que la Sadida dégageait une aura verte ; alors que des ronces provenant du sol venaient les chercher, les deux amis sautèrent dans le vide pour atterrir sur les végétaux magiques. Ils furent posés à terre pile à temps : se retournant, Amalia et Tristepin purent voir qu’à présent la tour s’effondrait sur elle-même.


Evangelyne ouvrit enfin les yeux, elle toussa et sa poitrine la tiraillait, mais ses yeux flous lui indiquaient qu’elle n’était plus dans les flammes du donjon. La Crâ entendit alors la voix d’une femme.

Eniripsa : Vous vous réveillez, ne vous en faites pas pour vos douleurs. C’est normal, ça devrait passer d’ici dix minutes.
Eva : Qui… Etes-vous… ?
Eniripsa : Evitez de parler, vous avez respiré beaucoup de fumée ! Vous nous avez fait très peur et on a bien cru qu’on ne vous ramènerait pas ! Mais vous devriez être remise pour la cérémonie.
Eva : La céré… kof ! La cérémonie ?
Eniripsa : Oui, pour la victoire de l’ordre sur le château des Pierres Noires ! Et aussi pour honorer messire Tristepin Percedal.
Eva : Quoi ?

L’Eniripsa lui expliqua alors son sauvetage par le Iop, le combat dans le grand hall, la capture de Loreck et Alathar, la destruction du donjon, la disparition de Sarhi et finalement aussi lorsque Pinpin et Amalia avaient été retrouvés sains et saufs (quoi qu’un peu amochée pour la Sadida qui avait subi pas mal de coups…) près des ruines alors que tout le monde les croyaient perdus.

Quelques heures plus tard, Eva fut capable de marcher, de voir et de parler, même si elle avait de terribles maux de tête. Elle put alors sortir de l’hôpital improvisé qui était en fait une auberge. La jeune Crâ put entendre des trompettes et voir tous les chevaliers réunis sur la grande place. Eovrique et Neila étaient devant Tristepin, qui se tenait à genoux devant ces derniers. Il avait remplacé la tenue noire ornée d’or que lui avait donnée Sarhi par l’habit traditionnel iop.

Fin de la 10ème partie

11ème et dernière partie

La puissance sonore des trompettes bourdonnait dans la tête d’Evangelyne, lui augmentant à coup sûr le mal qu’elle ressentait déjà et qui n’était pas totalement parti, comme l’Eniripsa lui avait dit…
La Crâ s’avança alors vers la place du village où se tenait une foule pas possible qui acclamait les chevaliers de l’ordre. Se fondant dans la masse, elle chercha Amalia en vain, réalisant qu’il lui serait impossible de la retrouver au milieu d’un tel monde.

Finalement le regard d’Eva se posa sur l’estrade dressée sur le côté Nord de la place. Elle put apercevoir que Tristepin était agenouillé devant son prédécesseur Eovrique et Neila, la grande prêtresse.

Eovrique se saisit de son épée sous le regard de la foule qui se tut soudainement. Il tapota avec celle-ci les épaules de Tristepin et prit finalement un ton solennel.

Eovrique : Tristepin le banni est de retour triomphant, après avoir rempli sa dette envers Iop. Désormais tu seras connu sous le nom de Tristepin Percedal, pourfendeur de démons et paladin de l’ordre des gardiens de shushu !

Eovrique, le sourire aux coins des lèvres, rendit alors Rubilax à Tristepin. Il sembla au Iop que le démon avait tenté de rouspéter, mais que ses paroles étaient étouffées par les puissantes mains du champion. Alors que la foule commençait à crier le nom du héros, le silence s’installa de nouveau quand Neila s’avança à son tour vers Pinpin.

Neila : Afin d’honorer ce nouveau titre et ta bravoure, jeune paladin, je t’accorde ton souhait de redevenir l’un de nous, les fiers disciples de Iop ! Puisses-tu honorer notre Dieu quoi qu’il t’en coûte. A présent mes amis, oublions cet évènement un instant et rendons hommage à nos défunts comme il se doit ! Que les festivités commencent !

A ces mots, tout le village hurla de joie le nom de Tristepin. Ce dernier, qui se tenait à présent derrière Neila et Eovrique, offrait son plus beau sourire à la foule et bombait le torse comme s’il eut été le plus grand héros jamais connu…


Pinpin, heureux comme jamais, se demanda finalement où pouvaient bien être passés ses amis, espérant de tout son cœur qu’ils l’avaient vu lors de la cérémonie.
Pas moyen de retrouver qui que ce soit dans tout ce monde, pourtant à force de marcher, le Iop vint à tomber nez à nez avec Evangelyne.

Evangelyne (froidement) : Félicitations pour ton nouveau titre.
Pinpin : Euh… merci.
Un silence dérangeant s’installa alors, et Tristepin se sentit mal à l’aise.
Pinpin : Ben, t’as pas l’air contente ou j’me trompe ?
La Crâ soupira et serra les poings.
Evangelyne : Tu te rends compte que tout ça s’est produit par ta faute ?! Tu as mis tout le monde en danger ! Yugo, Amalia, Ruel, moi, et je ne parle même pas de Wagnar ! S’il est mort c’est simplement à cause de ta petite curiosité minable et de la minuscule chose qui te sert de cervelle !!!
Pinpin : Mais Wagnar, il…
Evangelyne : C’est pas la peine de te trouver des excuses !!! Si tu avais réfléchi ne serait-ce qu’un minimum, pour une fois, au lieu de te faire stupidement charmer par une démone et causer tous ces dégâts !!!

Tristepin ne sut quoi répondre face aux accusations que lui lançait Evangelyne. Après la merveilleuse soirée qu’il venait de passer, il avait subitement l’impression que tout s’écroulait autour de lui. Dépité, le Iop partit s’isoler plus loin dans le village.

Quant à Evangelyne, à peine elle se retourna pour prendre une direction opposée à celle de Pinpin qu’on la saisit durement par l’épaule. La jeune Crâ eut à peine le temps de se bouger qu’Amalia la serrait déjà dans ses bras, heureuse de la retrouver.
Amalia : Tu m’as tellement fait peur dans ce château ! Je suis si contente de voir que tu vas bien !
Evangelyne : Moi aussi tu sais ! Je me demandais bien si j’allais te retrouver… En un seul morceau !
Les deux amies rirent alors, et Amalia desserra son étreinte. Tout à coup la princesse reprit une mine sérieuse.
Amalia : T’as été dure avec Pinpin.
Evangelyne (surprise) : Qu… Quoi ?
Amalia : Quand même, sans lui, on serait plus là toutes les deux ! Aujourd’hui à cause de ce qu’il s’est passé, mais aussi depuis un moment maintenant et ce à plusieurs reprises… Faut dire qu’il nous a sauvé la mise pas mal de fois !
Evangelyne : Mais tu te rends bien compte que par sa faute le cimetière de ce village à triplé de volume ! Il y a eu un grand nombre de morts, et ce pauvre Wagnar en fait partie !
Amalia rit légèrement, levant les yeux au ciel. La Crâ ne trouvait pas ça drôle en vérité…
Evangelyne : Quoi ?!
Amalia : Figure-toi qu’il s’est passé quelque chose d’étrange… Lorsqu’Alathar a été vaincu, il y a eu un truc bizarre avec l’épée bleutée qui avait touché Wagnar. Et en faite, alors qu’il était avec les Eniripsas, il est revenu à la vie ! Peut être qu’il n’était que dans le coma, j’en sais trop rien je m’suis pas trop renseignée… Enfin quoi qu’il en soit seule Neila semble avoir compris ce qu’il s’est passé avec cette épée… Bref notre cher Wagnar doit à ce moment même être sur la route de retour au bourg des Katrepat. Il est parti peu de temps après avoir été remis sur pieds… Pour le reste… Tu sais Eva, si c’était pas Pinpin qui avait fait la boulette, les chevaliers comptaient quoi qu’il en soit donner l’assaut sur le château ; puis au passage, il a quand même vaincu deux shushus à lui tout seul, c’est pas rien !

Eva réfléchit et baissa finalement la tête, s’interrogeant silencieusement sur les propos qu’elle avait tenus au Iop. Amalia releva un sourcil.
Amalia : Bon alors, tu vas quand même pas moisir ici ? Tu vas lui parler oui ou…
Evangelyne sembla hésiter. Certes, elle y était peut être allée un peu fort… Mais de là à devoir se faire pardonner… Finalement elle prit sa décision : la mâchoire serrée, elle partit dans la direction où était allé Tristepin.
Amalia (soupirant) : Aaah, nature de Crâ, quand tu nous tiens…

Eva trouva sans grande difficulté le Iop, assit sur un banc de pierre dans une ruelle sombre. S’approchant de lui, elle l’aperçut le menton appuyé dans ses mains, ses coudes reposant sur ses genoux. Il avait l’air abattu, et au fond Eva savait parfaitement pourquoi… Elle prit conscience qu’elle l’avait blessé et commençait à ressentir, en le voyant, une pointe de gêne et de honte qui grandissait au fur et à mesure qu’elle avançait en sa direction. Avant que la jeune Crâ ne put dire quoi que ce soit, le Iop prit les devants.

Pinpin : Tu peux t’en aller tu sais… J’ai compris la leçon…
Eva : Non, en faite je…
Pinpin (la coupant) : Bah, te fatigue pas. T’as raison de toute manière, tout est de ma faute… A cause de moi y’a eu des dégâts énormes, autant humains que matériels…
Eva : Justement… Je… Heu… Je voulais… HEM… Je voulais m’excuser pour tout à l’heure, je n’ai pas été… très correcte avec toi… Je regrette ce que je t’ai dit.
Evangelyne s’assit sur le banc à côté de Pinpin, mais les deux amis regardaient droit devant eux.
Eva : Et puis c’est vrai, l’assaut aurait été donné même si tu n’avais pas été en cause, et peut être que si tu n’avais pas été là, tout aurait été bien pire…
Pinpin se redressa un peu, prenant en considération les mots qu’Eva venait de dire. Le Iop semblait… réfléchir !
Eva : Tu as vaincu deux démons, tu es paladin de l’ordre, un des plus hauts titres, et même Eovrique est impressionné par tes actes !
Ces mots firent finalement sourire Tristepin qui tourna finalement la tête en direction d’Eva. Cette dernière fit de même et leurs regards se croisèrent.
En vérité, peut être qu’Eva s’était mise en colère parcequ’elle avait eu peur pour lui. Peut être parcequ’elle avait bien failli ne plus jamais le revoir à cause de ce tragique évènement, ou peut être encore car cela lui avait fait mal de voir Pinpin ne plus se contrôler et devenir le contraire de lui-même, ou encore… A l’heure actuelle, alors que les étoiles scintillaient dans la nuit noire, c’était sans doute tant de ces petits « parceque » et « peut être » qui faisaient en sorte que son cœur battait plus fort, alors que ses yeux émeraude étaient plongés dans ceux du Iop, un sourire étrange aux coins des lèvres.

FIN

et voila l'avant 1er de la nouvelle histoire qu'on est en train de faire avec less

voila :

Baudel, hors d’allène, s’adossa à un arbre et fit signe à ses compagnons :

Baudel : vous croyez qu’on les a semés ?

L’instant d’après, une francisque vient se figer de l’arbre sur lequel il était adossé.

Fardel : ça répond à ta question !
Faliane : ils ont des dragodindes ! On n’arrivera pas à les semer !
Fardel : à par si on passe par les fourrés !

Les 3 guerriers repartirent alors au pas de charge dans les fougères et les ronces, Faliane s’arrêta alors pour crée un rideau de ronce derrière elle, espérant que ça retiendrez les dragodindes, mes 3 nouvelles hache de jet découpèrent les végétaux sans aucun mal !

Baudel : Faliane ! Ça ne sert à rien ! Faut courir !
Faliane : j’aurais au moins essayé !

Puis ils repartirent de plus belle, ils entendraient les gallots des montures derrière eux, mais ils n’osaient pas se retourner, sachent que cela les ralentiraient ! Après une minute de course, Baudel, qui été le moins endurent, s’arrêta alors.

Baudel : j’en peu pus ! Continuer sans moi, je vais les retenir !
Faliane : tu crois que c’est le moment de jouer aux héros !
Fardel : soit s’en sort tous, soit on y reste tous !
Baudel : un mort vaux mieux que trois ! Aller à la ville prévenir tout le monde ! Je vais les retenir !

Sur ceux, le guerrier Sadida abaissa son masque de guerre sur son visage et fit pousser un amas de ronce autour de lui pour s’en servirent contre ses poursuivants. Fardel et Faliane lui lançaient un dernier regard avant de repartir sans se retourner. Ils devaient prévenir tout le monde de l’arriver des envahisseurs !

Les 2 compagnons entendirent derrière les bruits du combat : d’abords, le bruit des gallots des dragodindes, puis, le sifflement du fer qui fend l’air et des ronces qui se tortilles, enfin : les cris d’agonie du guerrier Sadida, une larme coula alors sur la joue de Faliane, mais elle ne devait pas se laisser abattre : toute la foret connaitre son sort s’ils n’arrivent pas à accomplir leur mission !

La peur se lut alors dans le regard de Fardel, et il montra du doigt en direction des arbres sur leur droite, cette même peur prit alors possession de Faliane, la silhouette d’un grand cavalier été passé sur leur flanc, un dragodinde monstrueux, portent un cavalier toute aussi imposent. Mais l’ombre qui le cacher ne permettez pas de le distinguer entièrement. Mais ils virent l’étendard qu’il portait, frapper des héraldiques du seigneur du cavalier : un dragon rampant de sinople, sur fond de gueule (traduction : un dragon vert dresser sur fond rouge).

Le cavalier brandit alors une énorme hache à deux tranchants et coupa net un arbre qui s’effondra sur le chemin des guerriers Sadi, les forçant à s’arrêter pour ne pas être écrasé. Le cavalier qui avait fait ça fit alors monter sa monture sur le tronc pour les dominer de toute sa hauteur.

Il portait une grande armure style asiatiques Brune, verte et rouge, avec un large casque rond don l’ombre cacher le visage du guerrier Pandawa, mais les Sadidas avaient bien comprit à qui ils avaient à faire :

Fardel : lord Iltiarde !

Les guerriers Pandawas de lord entourèrent alors les Sadi, ils portaient tous cette la même armure que leur chef, mis à par qu’elle n’avait pas de vert. Ils portaient des haches en tout genres et de longs bouclier en forme de goute d’eau sur lequel figurer fièrement les héraldiques de leur seigneur (le dragon vert sur fond rouge).

Lord se tourna alors vers l’un de ses hommes.

Iltiarde : aller prévenir le connétable que nous avons rattrapé les dernières sentinelles et qu’il peut lancer l’attaque !
Messager : bien my lord !

Le cavalier s’éloigna alors, et Iltiarde fit signe de la tête à ses hommes, ceux-ci levèrent leurs franciques, prêt à les lancer, Fardel et Faliane se lancèrent un dernier regard avant de baisser leurs masques sur les yeux et de ceux mettre dos-à-dos pour leur dernier carrer !